Électricité : le choix des énergies vertes en 2024

L’année 2023 a été marquée par une augmentation significative de 25 % du coût de l’électricité, ce qui a exercé une pression financière sur les usagers. Cette tendance pourrait se maintenir en 2024, avec une nouvelle hausse anticipée dès le mois de février. Récemment, les États membres de l’Union européenne ont conclu un accord pour réformer le marché électrique afin de stabiliser les prix. Cependant, la fin du dispositif de protection tarifaire en France, qui prend actuellement en charge 37 % des dépenses énergétiques des ménages, pourrait poser un défi financier aux consommateurs.

Partant de là, il est essentiel de mettre en avant l’importance de choisir une offre d’électricité verte en 2024. Cette décision est en lien avec une démarche de responsabilité environnementale et offre des avantages considérables. C’est un moyen efficace de réduire considérablement l’empreinte carbone. En soutenant les producteurs d’énergie renouvelable, tels que le solaire, l’éolien, l’hydraulique, la géothermie et la biomasse, chaque consommateur contribue activement à la lutte contre le changement climatique.

Les énergies vertes

Crédit photo : Winterflower de Pixabay    

Par ailleurs, l’année 2024 s’annonce comme une étape cruciale pour l’énergie éolienne en mer, avec la mise en opération prochaine de plusieurs parcs éoliens offshore. En France, les parcs éoliens de Saint-Brieuc et de Fécamp seront officiellement achevés, s’ajoutant à celui de Saint-Nazaire générant de l’électricité depuis fin 2022. Le parc éolien en mer du Calvados, comprenant 64 éoliennes, serait à même de produire de l’électricité fin 2024, avec une mise en service complète pour 2025. Le projet Provence Grand Large en Méditerranée ainsi que les projets pilotes Eolmed et EFGL devraient également se concrétiser, contribuant ainsi à l’essor de l’éolien flottant. À l’échelle mondiale, des parcs éoliens offshore, comme la ferme Moray West en Écosse équipée des éoliennes les plus performantes au monde qui pourrait prochainement être opérationnelle, maximisant ainsi la part de l’énergie éolienne dans le bilan énergétique mondial.