La Maison de l’avocat de Grenoble a récemment inauguré sa centrale solaire. Les 100 panneaux photovoltaïques d’une capacité de 37,5 kilowatts-crête, qui couvrent 185 m2 de sa toiture, sont opérationnels depuis le mois de mai. Pour info, la mise en place de ces modules est évaluée à 55 000 euros. Par ailleurs, l’établissement utilise environ la moitié de l’électricité verte générée, tandis que le surplus est revendu à GEG. À noter que c’est la firme Lumensol, basée à Rives, qui a pris en charge l’aménagement des modules solaires.

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L’entreprise HydroWing a récemment obtenu l’approbation du Royaume-Uni pour avancer dans son projet d’énergie marémotrice de 10 MW à Morlais, au Pays de Galles. Après une période de tests approfondis sur un prototype de 1,25 MW équipé de turbines de 6 mètres de diamètre au cours des huit dernières années, la société s’apprête à franchir une nouvelle étape. Cette fois, elle compte intégrer des turbines Tocardo T-3 avec un impressionnant diamètre de 14 mètres. Ces dispositifs bidirectionnels ont la capacité de se mettre en drapeau sans recourir à un moteur hydraulique ou électrique. Grâce à cela, l’hydrolienne cesse son fonctionnement lorsque les courants marins sont trop élevés, assurant ainsi une adaptation flexible aux conditions changeantes.

L’hydrolienne sera ancrée au fond de l’eau grâce à une embase gravitaire, s’inspirant du concept de l’hydrolienne D10 du fabricant français Sabella. HydroWing, avec cette approche technologique novatrice, espère dynamiser l’usage de l’énergie hydrolienne en proposant un équipement abordable, flexible et simple à déployer.

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Pour favoriser la mise en place de l’hydrolienne, divers centres d’essais en mer, stimulés par des initiatives publiques et privées, s’accroissent. Au Pays de Galles, une zone de 35 km2 près de Holy Island a été choisie dès 2014 par le Royaume-Uni. Porté par l’entreprise Menter Môn, ce site pouvant afficher 240 MW accueillera plusieurs prototypes, dont celui d’HydroWing, dans le but de catalyser l’avancement de cette technologie.

Au nord de l’Écosse, sur l’archipel des Orcades, le Centre Européen de l’Énergie Marine accueille l’O2 d’Orbital Marine Power, l’hydrolienne en fonctionnement la plus puissante. En France, Open-C, une structure dédiée aux énergies marines, rassemble cinq sites d’essais en mer pour tester divers prototypes, dont celui d’HydroQuest à Paimpol-Bréhat.

Le secteur de l’éolien terrestre prend un nouvel élan avec l’annonce de la sélection de 54 projets de parcs, dévoilée par les services d’Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique. Ces initiatives, issues d’un appel d’offres pour une puissance totale de 931 MWh, marquent les troisièmes soumissions de propositions pleinement allouées de l’année 2023. Cette réussite fait suite à une offre réussie sur l’éolien terrestre et un autre sur le photovoltaïque, totalisant respectivement plus de 1000 MW et un record de 1500 MW de projets sélectionnés.

Le gouvernement, ayant fixé des objectifs ambitieux pour les énergies renouvelables, salue cette avancée, d’autant plus que les derniers appels d’offres ont rencontré des soucis techniques. Dans sa stratégie énergétique, soumise à la consultation publique, le gouvernement a pour but d’atteindre entre 40 et 45 GW de capacités éoliennes terrestres totales d’ici 2035, comparativement aux 20,6 GW actuels.

Pour info, le coût moyen des projets retenus s’établit à 86,94 euros du mégawattheure. Le futur appel d’offres pour l’éolien terrestre débutera le 4 décembre prochain, avec une puissance appelée à nouveau de 925 MW.

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En ce qui concerne l’éolien en mer, le gouvernement a dévoilé le site de deux prochains parcs flottants en Méditerranée, préalablement annoncés à Port-la-Nouvelle et Fos-sur-Mer. Ces parcs, d’une capacité envisagée de 750 MW chacun, seront implantés à plus de 25 km des côtes, avec une extension prévue pour atteindre respectivement 96 km2 et 103 km2. Ces fermes offshores, utilisant une technologie encore en phase expérimentale, seront distribuées d’ici l’été 2024, débutant avec 250 MW chacun et une mise en opération en 2031.

Un onduleur solaire est un dispositif essentiel si vous souhaitez miser sur un système photovoltaïque afin de profiter de l’autoconsommation.

Les panneaux solaires capturent les rayons du soleil afin de générer du courant continu (DC). Ce dernier est par la suite transmis au convertisseur qui a pour but de le changer en courant alternatif (AC) à une tension et une fréquence adaptées pour alimenter des appareils électriques ou le distribuer dans le réseau électrique. Pour info, en France, les onduleurs solaires délivrent un courant de 220V ou 230V, correspondant à la majorité des équipements électriques. Au-delà de cette fonction, ils assurent d’autres rôles cruciaux. Il est à même de gérer la production solaire et de régler la quantité d’énergie dirigée vers la charge ou le réseau, minimisant les pertes et optimisant le rendement global. En parallèle, la surveillance continue de la production garantit la qualité de l’électricité produite, analysant la tension et la fréquence du réseau pour garantir la sécurité et la solidité du système.

Par ailleurs, divers types d’onduleurs solaires sont disponibles, comme le modèle :

• réseau - il transforme l’énergie des panneaux solaires et la transfère au réseau électrique, permettant une utilisation directe sur votre circuit domestique ;;
• hybride – il injecte l’électricité dans le réseau et alimente une batterie, garantissant une excellente recharge sans perte énergétique. Son fonctionnement intelligent gère efficacement les diverses sources d’énergie ;
• central – il se connecte en aval d’une série de modules photovoltaïques. Il gère la conversion de l’électricité produite. Il est recommandé pour des parcs solaires de grande envergure, surtout dans des secteurs professionnels.

Le groupe Voltalia, a conclu un accord de gré à gré de 15 ans avec la chaîne de supermarchés britannique Co-op pour l’achat de l’électricité générée par une centrale solaire. Pour info, il s’agit parc Eastgate de 34 MW, aménagé dans le Yorkshire du Nord, en Angleterre, qui sera mis en service en 2025. Pour info, grâce à cette ferme photovoltaïque, Co-op pourra atteindre ses objectifs de neutralité carbone fixés pour 2035. Par ailleurs, Voltalia dispose d’une capacité énergétique de plus de 2,7 GW en opération ou en construction dans 20 pays.

Crédit photo : The Co-op Group/Attribution 2.0 Générique (CC BY 2.0)

Newheat, spécialisé dans la chaleur renouvelable, a conclu un partenariat avec le groupe Lactalis pour l’aménagement d’une centrale solaire thermique dédiée à la fourniture de chaleur industrielle. Ce parc, implanté à Fromeréville-les-Vallons près de Verdun, soit sur une superficie de 15 000 m2, devient la plus grande installation de ce type en France et en Europe.

La centrale solaire thermique de Lactalis, disposant d’une capacité maximale de près de 13 MW, approvisionnera en chaleur la nouvelle tour de séchage de lactosérum de Lacto Serum France, une filiale de Lactalis Ingredients. Cette initiative contribuera à limiter les émissions de CO2 de la tour de séchage, soit 2 000 tonnes chaque année, ce qui représente une étape important dans la transformation énergétique de l’entreprise laitière.

Le groupe Newheat, dans le cadre de sa stratégie visant à décarboner de manière significative le domaine de la chaleur en France, a lancé son cinquième projet, la centrale solaire thermique pour Lactalis. De nos jours, la dépendance aux énergies fossiles représente près de la moitié de la consommation énergétique primaire dans le secteur de la chaleur industrielle et collective en Europe. Remplacer ces sources par des énergies renouvelables est impératif pour lutter contre les impacts du changement climatique.

Crédit photo : Simplus Menegati/Attribution - Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International (CC BY-SA 4.0)

Newheat, fort de son savoir-faire et de son approche novatrice, continue de s’engager dans la décarbonisation du secteur de la chaleur dans l’Hexagone. Le projet Lactalis est en lien avec une série de cinq projets de fermes solaires thermiques dévoilées en septembre 2020, bénéficiant d’une subvention globale de 13 millions d’euros de banques spécialisées dans la transition énergétique.

Opérationnel depuis 2019, le parc éolien de Teillay Énergies, appartenant à Valorem, a joué un rôle significatif dans la production d’énergie renouvelable en Bretagne Porte de Loire communauté. Équipée de quatre éoliennes de 2 MW chacune, cette centrale a généré 15 000 MWh d’électricité verte en 2022, contribuant ainsi à environ 10 % des besoins énergétiques de la région. Par ailleurs, l’entreprise française spécialisée dans le développement durable a décidé d’élargir la ferme en partenariat avec Energ’iV, en charge du développement de projets d’énergies renouvelables dans le département.

L’extension du parc éolien est en lien avec l’objectif de la Région, visant à accroître par sept fois sa production d’énergie verte à l’horizon 2040. Cette initiative vise à atteindre l’autonomie énergétique tout en contribuant à la lutte contre le changement climatique par la réduction des émissions de dioxyde de carbone liées aux consommations énergétiques.

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La démarche implique une étude approfondie, avec la participation active de la commune qui a émis un avis positif pour mettre en place des analyses de faisabilité. Des études environnementales, acoustiques et paysagères sont en cours pour évaluer la possibilité d’aménager de nouvelles éoliennes. Les résultats de ces investigations détermineront le nombre, la taille et la localisation des turbines prévues dans le projet d’extension. Actuellement, le projet envisage l’installation de deux éoliennes, lesquelles pourraient engendrer une production additionnelle de 17 000 MWh par an.

Valorem et Energ’iV cherchent activement à impliquer les résidents locaux dans le processus, explique Lucie Tregouet. Une démarche de porte-à-porte a été entreprise dans un rayon de 2 km autour de la zone d’étude, englobant la Chapelle, la Cour au Mercier, la Thébaudais, la Villeneuve, le moulin Éon, Soulvache, Bonne Fontaine, entre autres.

Les Émirats arabes unis ont récemment inauguré le parc solaire Al Dhafra, qualifié comme l’un des plus imposants au monde. Cet événement intervient à seulement deux semaines de la Conférence de l’ONU sur le climat (COP28), qui aura lieu dans le pays. S’inscrivant dans une démarche visant à accroître la production de pétrole de trois à cinq millions de barils par jour d’ici 2027, les Émirats arabes unis ont pris l’engagement en juillet dernier de tripler leur capacité en énergies renouvelables pour les 7 ans à venir.

Implantée en plein désert, à 30 kilomètres au sud d’Abu Dhabi, cette centrale est majoritairement détenue à hauteur de 60 % par les entreprises émiraties TAQA et Masdar, tandis que le reste, soit 40 %, est partagé entre la société chinoise Jinko Power Technologie et l’entreprise française EDF Renouvelables.

Cette centrale accueille quatre millions de panneaux photovoltaïques double face, mobiles et entretenus par des robots, étendus sur une superficie totale de 21 kilomètres carrés. Ils sont en mesure de générer 2 GW, de quoi fournir 160 000 logements en électricité verte. Ils contribueront également à éviter l’émission d’environ 2 millions de tonnes de gaz à effet de serre par an, souligne Bruno Bensasson, le PDG d’EDF Renouvelables. Par ailleurs, le parc d’Al Dhafra se distingue par des technologies améliorant son efficacité d’environ 20 % en comparaison avec les installations photovoltaïques traditionnelles, précise Abdulaziz Al-Obaidly, le directeur des opérations de Masdar

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Charles Bai, le PDG de Jinko Power, estime que la mise en place de cette ferme équivaut à éliminer de la circulation quelque 800 000 véhicules. Les Émirats arabes unis, engagés dans la neutralité carbone d’ici 2050, ont fixé cet objectif en considérant uniquement les émissions nationales, excluant l’impact des hydrocarbures exportés.

Pour surveiller la performance de votre installation photovoltaïque, et ce, en temps réel, munissez-vous d’un monitoring solaire. Il convient de souligner que ce dispositif analyse divers facteurs comme la puissance délivrée, la tension, le courant et la température des modules. Il permet aussi d’identifier rapidement des éventuelles anomalies, avec la possibilité d’apporter des corrections adaptées. Qui plus est, ce système de supervision offre également une compréhension approfondie de vos besoins énergétiques dans le but d’optimiser l’électricité verte générée par vos panneaux solaires.

À Auzances, une initiative pour réduire les émissions de carbone est en cours grâce à l’utilisation de la biomasse. La nouvelle installation de chaudière, inaugurée le vendredi 27 octobre en présence de représentants municipaux, du Conseil départemental, d’Aurélie Poulon, à la direction de l’Ehpad le Bois-Joli, et de Thierry Pouponnot, directeur commercial d’Engie Solutions, marque un tournant significatif.

La mise en place de cette chaudière découle d’un appel d’offres public, avec Engie Solutions remportant la réalisation des prestations de services en partenariat avec l’Ehpad du Bois-Joli. Le réseau de chaleur alimente non seulement l’Ehpad, mais également le collège Jean-Beaufret situé à quelques pas de l’Ehpad. Par ailleurs, l’usine est dotée d’une chaudière biomasse de 330 kW, à même de générer 1 200 MWh de chaleur chaque année.

Avec une couverture atteignant 89 %, l’utilisation de cette source d’énergie locale et verre offre les moyens de limiter les émissions de CO2, soit 100 tonnes annuellement, ce qui est l’équivalent d’environ 460 000 km en voiture ou 590 allers-retours Paris-Auzances. Pour info, le bois énergie provient de plaquettes forestières provenant de forêts exploitées de manière durable à moins de 100 km d’Auzances, valorisant ainsi 350 tonnes de cette matière par an et stimulant l’économie locale.

Crédit photo : SPBer/Attribution - Partage dans les Mêmes Conditions 3.0 non transposé (CC BY-SA 3.0)

Le coût total du financement est estimé à 522 977 euros, disposant du soutien financier de l’Europe (FEDER) via la Région Nouvelle-Aquitaine pour un montant de 231 241 euros. Cette initiative bénéficie également de Certificats d’économies d’énergie (CEE) équivalant à 11 700 kWhCumac. Cette approche souligne l’engagement en faveur de solutions énergétiques durables, contribuant ainsi à la transition écologique locale.